Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 21:32

"Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie", 
dixit un certain Pascal.
On a beau adopter l'attitude-altitude
Des mystiques poètes à genoux mais debout,
Isolés des autres, réunis au tout.
On a beau crânement afficher un sourire 
et des dents du bonheur alignées sans soupir,
On a beau se gausser des lamentations
Que, peu mûr, l'esprit faible et lassant
S'autorise, accablant toutes relations
Sous le poids d'un refrain au pathos grimaçant,
On ne peut respirer un peu mieux bien souvent
Qu'une fois entendus les cris sourds qui enchaînent,
Qu'une fois éveillés les échos des âmes qui ne peinent.

Merci donc à tous ceux qui savent dire en plus de lire,
Qui éclairent le chemin de ténèbres de leurs voix
Qui parsèment de paroles, de leurs pierres, cette voie.

Reconnaissance vaut renaissance.
Gratitude et retour en grâce.
L'infinie clarté veille.

Partager cet article
Repost0

commentaires

D
Et nous n'en avons pas fini avec l'infini ! Cette matière noire, qui hante la science, serait encore plus importante qu'on l'a dit. Un jour, son secret sera levé, et avec lui, que fera l'humanité . A ce niveau, la recherche scientifique interroge aussi la philosophie, voire la poésie.
Répondre
C
Oui, "science sans conscience", comme dirait François R., mais aussi science sans littérature "n'est que ruine de l'âme". PS : Après un passage sur votre site, je reconnais là l'écho de votre juste article.
C
Peut-être ne sont ce pas les mots mais leur harmonie qui nous guérit, même fugitivement, de l'existence? Comme la mélodie pénètrant notre âme et qui devient vivante par la magie des sens. Les vibrations tendent leur arc entre nos oreilles et notre coeur et sur ce fil fragile nous gagnons quelques instants un Paradis!
Répondre
C
Très belles métaphores. C'est tout à fait ça. Puis-je ajouter à mon texte une menue variation inspirée de ton com'  ? "La musique du verbe retend l'arc asthénique de nos forces trop lasses."
I
Je te découvre et quelle surprise...ces mots, tes mots qui s'inscrivent en moi.<br /> Bien à toi
Répondre
C
Que tu reconnaisses en mes mots quelques ondes qui hantent les tiens me touche infiniment. Vibrations réciproques.
L
Accorde-toi une bobinade, ça ne peut pas te faire de mal, ou "trois chevaux" d'Erri de Luca :o)<br /> Ou alors pour barrer ailleurs, du Henri Michaux ou "Les villes invisibles" de Calvino.
Répondre
C
T'as raison, un p'tit Bobin, ça fait du bien. Michaux, ça fait un moment que je me le suis offert en Pléiade sans avoir eu encore le temps de le parcourir. Je vais profiter de ton invitation pour m'y rendre.Quant à Erri de Luca et aux villes invisibles de Calvino, je les garde en mémoire pour un temps un peu moins surbooké. Grand merci de ces pistes.

Cahiers Brouillonnants

  • : L'oeil du vent
  • : Méditations métaphoriques et pensées en tous sens : philosophiques, esthétiques, poétiques, écologiques et bricoleuses.
  • Contact

Cahiers de l'aube

1°) Window : nom anglais de la fenêtre. Etymologie : 
de l'ancien saxon Wind Auge,
l'oeil du vent.

2°) Les métaphores, c'est comme les collants. 
Ca file vite si on n'y prend pas garde.

3°) - Métaphore et crie-toi. (d'après Luc)

Recherche

Chat échaudé...

Archives

Clarinesse ?

Pour la quête 
de clarté dans la langue,
de musique dans la voix.