15 janvier 2008
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Après avoir été considérée avec beaucoup de circonspection par le classicisme qui préférait ne pas trop s'éloigner de l'idéal de l'honnête homme, l'originalité est devenue une vertu cardinale de la modernité.
Hors de l'inouï, point de salut.
Mais il m'agace parfois très légèrement les méninges de voir avec quelle facilité on rejette une oeuvre ou une idée sous prétexte que c'est un lieu commun.
Aurait-on récemment découvert de nouveaux continents émergés sans m'en parler ? Non ? Rien de nouveau sous le soleil depuis Christophe Colomb ?
Alors le seul et unique lieu commun, nous le partageons tous.
C'est, sur cette brave Terre qui a bon dos, la splendeur et la misère de notre humaine condition. De quoi d'autre parler sinon de lieux communs ?
La mort, l'amour, etc... A moins de tourner délibérément le dos à l'universel et de préférer nos "misérables petits tas de secrets" (dixit Sartre), je ne vois pas bien ce qu'il y a de honteux à fréquenter les lieux communs.
Encore faut-il bien s'y tenir. Bien droit. Bien net. Sans trop de taches sur ses mots. Sans trop de phrases effilochées.
Il n'y a pas de lieu commun. Il n'y a que des manières communes.
Celles qui répétent le vite-dit sans le penser, qui resservent les vagues (idées) reçues sans les revivifier des embruns neufs jaillis de son antre intime.
Hors de l'inouï, point de salut.
Mais il m'agace parfois très légèrement les méninges de voir avec quelle facilité on rejette une oeuvre ou une idée sous prétexte que c'est un lieu commun.
Aurait-on récemment découvert de nouveaux continents émergés sans m'en parler ? Non ? Rien de nouveau sous le soleil depuis Christophe Colomb ?
Alors le seul et unique lieu commun, nous le partageons tous.
C'est, sur cette brave Terre qui a bon dos, la splendeur et la misère de notre humaine condition. De quoi d'autre parler sinon de lieux communs ?
La mort, l'amour, etc... A moins de tourner délibérément le dos à l'universel et de préférer nos "misérables petits tas de secrets" (dixit Sartre), je ne vois pas bien ce qu'il y a de honteux à fréquenter les lieux communs.
Encore faut-il bien s'y tenir. Bien droit. Bien net. Sans trop de taches sur ses mots. Sans trop de phrases effilochées.
Il n'y a pas de lieu commun. Il n'y a que des manières communes.
Celles qui répétent le vite-dit sans le penser, qui resservent les vagues (idées) reçues sans les revivifier des embruns neufs jaillis de son antre intime.