3 février 2008
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23:51
J'ai horreur des films de guerre.
Sauf quand ils font prendre la guerre en horreur.
Johnny s'en va-t-en guerre (Johnny got his gun)
de Dalton Trumbo, tourné en 1971 contre la guerre du Viet-Nam.
Plaidoyer insoutenable de sobriété, aux antipodes du spectaculaire, contre les hiérarchies médicales et militaires, contre l'absurdité de la souffrance imposée en vain. Contre l'ultime impuissance de l'homme qui n'a même plus la force de mourir.
Le ligne rouge (The thin red line) de Terence Malick
Pour la grâce indicible de son premier quart d'heure. Pour la pleine présence de l'homme au monde.
Atonement
de Jullian Jarrold, d'après le roman de Ian McEwan, avec James McAvoy.
Tout récemment, pour le visage bouleversé, méconnaissable de vibrante vulnérabilité, pour les larmes au-delà du pathos de qui voit malgré lui l'innommable. Pour ces yeux immenses qui contiennent le monde.
Sauf quand ils font prendre la guerre en horreur.
Johnny s'en va-t-en guerre (Johnny got his gun)
de Dalton Trumbo, tourné en 1971 contre la guerre du Viet-Nam.
Plaidoyer insoutenable de sobriété, aux antipodes du spectaculaire, contre les hiérarchies médicales et militaires, contre l'absurdité de la souffrance imposée en vain. Contre l'ultime impuissance de l'homme qui n'a même plus la force de mourir.
Le ligne rouge (The thin red line) de Terence Malick
Pour la grâce indicible de son premier quart d'heure. Pour la pleine présence de l'homme au monde.
Atonement
de Jullian Jarrold, d'après le roman de Ian McEwan, avec James McAvoy.
Tout récemment, pour le visage bouleversé, méconnaissable de vibrante vulnérabilité, pour les larmes au-delà du pathos de qui voit malgré lui l'innommable. Pour ces yeux immenses qui contiennent le monde.