Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 06:54
Sans le verbe, l'âme au désert se condamne au silence radio.
Les mots rendent sensibles les longueurs d'ondes où soufflent les âmes.
Mais chaque esprit a sa propre fréquence.
Tant qu'on ne l'a pas trouvée, on n'entend qu'un inintelligible grésillement.

Partager cet article
Repost0

commentaires

G
Je me demande quelle est donc la mienne et si l'on m'entend ou pas. Se peut-il que je ne fasse que grésiller sans m'en rendre compte et que mes mots si pertinents fassent autant de sens qu'une radio mal réglée ?
Répondre
C
<br /> Euh... Désolée pour  le retard de réponse.<br /> Gicerilla grésillerait-elle ? Pas dans les flammes de l'enfer, j'espère ? :)<br /> Oui, même quand on a la foi en le verbe chevillée au corps, il et des cas où le constat d'échec s'impose : les mots sont impuissants, parfois, et il ne reste plus qu'à se détourner.<br /> <br /> <br />
C
Thank you !
Répondre
J
Tellement vrai et tres bien (d)ecrit.
Répondre

Cahiers Brouillonnants

  • : L'oeil du vent
  • : Méditations métaphoriques et pensées en tous sens : philosophiques, esthétiques, poétiques, écologiques et bricoleuses.
  • Contact

Cahiers de l'aube

1°) Window : nom anglais de la fenêtre. Etymologie : 
de l'ancien saxon Wind Auge,
l'oeil du vent.

2°) Les métaphores, c'est comme les collants. 
Ca file vite si on n'y prend pas garde.

3°) - Métaphore et crie-toi. (d'après Luc)

Recherche

Chat échaudé...

Archives

Clarinesse ?

Pour la quête 
de clarté dans la langue,
de musique dans la voix.